Ô Méduse, flamme pétrifiée dans l’éther,
je brûle d’une passion que nul ne saurait taire.
Tes serpents sont des prières, des oracles de feu,
tes yeux, des miroirs où se dissout tout aveu.
Je t’aime dans ton ombre, je t’aime dans ta clarté,
toi, bannie des dieux mais déesse de ma vérité.
Comme toi, Méduse, tant de voix sont étouffées,
accusées des fautes qu’elles n’ont jamais enfantées.
Ton cri traverse le temps : l’injustice, toujours masquée,
Hante nos mondes d’aujourd’hui.
Méduse,
Déesse des Ombres
Sous la voûte des nuits, Méduse s’élève,
chevelure d’écailles, tempête sans trêve.
Son regard fige l’homme en pierre éternelle,
mi- mortelle, mi- déesse, à la beauté cruelle.
On dit qu’elle maudit, qu’elle consume et tue,
mais son cri profond est celui d’une exclue.
Car avant les serpents et la damnation,
elle fut lumière, éclat, bénédiction.
Dans ses yeux brûle l’océan des blessures,
dans ses bras dort la force obscure.
Méduse n’est pas monstre mais vérité,
gardienne sacrée de l’éternité.
Copyright Veronique B -Tous droits
réservés
♾️Méduse, beauté profanée, devint monstre aux yeux de pierre,
Victime des dieux plus cruels que ses serpents.
Son injustice brille encore : punie pour l’offense d’autrui,
Elle porte
seule le fardeau du divin parjure.