Sortilège de
l’Oubli
Toi, déesse Apaté
aux cils d’obsidienne,
Souveraine
muette des arcanes oubliés,
Tu as lié
mon prince aux chaînes souterraines,
L’arrachant aux cieux de mon Eden sanctifié.
Par un
souffle d’ébène, un sort sans aurore,
Tu l’as
séduit d’un regard d’illusion,
Et son cœur,
jadis chantant mon décor,
S’est perdu
dans ta nuit sans rémission.
Je ne
soupire plus — non, je m’ouvre à la délivrance,
Affranchie
du mirage qui liait mes caresses.
Ce n’est
point trahison, ni brisure d’alliance,
Mais l’éveil
d’une âme qui doucement renaisse.
Garde ses
promesses, ses ombres infidèles,
Moi, déesse
en puissance, au regard souverain,
Je renais,
éblouie, sous la lune éternelle,
Et dans l’Eden reconquis… je ne crains plus rien.
♾️Mon Eden est
serein, bercé de silences où le cœur respire.
Sous la lumière douce, mes songes s’épanouissent sans crainte.♾️
Celui qui détruit,
se détruira ⚔️