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♾️ Rose , Amante des cieux (Chap VI -Parfum de Rose)🌹♾️


Rose céleste, flamme du firmament, 

tu resplendis d’amour et de douceur,

 et chaque frisson de tes pétales écrit dans l’éther 

un serment d’éternité, léger comme le fil d’une plume.


 

Dans les voiles nacrés de l’aurore s’épanouit la rose des songes,

Amante céleste, frémissante de lumière et d’ombre.

Son éclat naît du désir des astres,

Et son cœur s’enflamme d’une douceur ardente.

 

Mais c’est d’un fil de la plume  qu’elle s’éprend,

Caresse invisible effleurant ses pétales.

Souffle d’ange, il grave dans la soie le secret d’un amour,

Et dépose en frisson d’encre le baiser des étoiles.

Chaque mot se fait parfum, chaque vers frisson,

S’enlaçant à son souffle comme une étreinte d’éternité.

Elle s’abandonne au vertige de l’écriture,

Telle une offrande suspendue dans l’infini du ciel.

Rose amante des cieux et du rêve,

Elle brûle d’une flamme qui enlace son âme et sa chair.

À l’encre des étoiles, sur la soie de ses frissons,

Elle déploie sans fin son baiser sur la page de l’éternité amoureuse.

Copyright ©️Veronique B -Tous droits réservés

🌹Rose amante, éclat de lumière, 

tu t’abandonnes à la flamme qui t’enlace,

 et dans le velours de ton âme s’éveille l’ivresse d’un amour tendre,

 caresse infinie qui embrase les cieux.🥀



♾️Ode à Chélone, Oréade des Montagnes et des grottes♾️

 


♾️Le Mythe de Chélone♾️

Nymphe des montagnes et des grottes

Lorsque Jupiter (Zeus) et Junon (Héra) célébrèrent leurs noces, 

Mercure (Hermès) fut chargé d’inviter dieux, hommes et animaux à la fête sacrée.

 Mais Chélone était restée seule chez elle pour manifester le mépris que lui inspirait 

ce mariage. Quand Mercure s'en aperçut,

 il la jeta dans un cours d'eau et la transforma en tortue.


𝓞𝓻𝒆𝓪𝓭𝒆 , 𝓷𝔂𝓶𝓹𝓱𝒆 𝓭𝒆𝓼 𝓶𝓸𝓷𝓽𝓪𝓰𝓷𝒆𝓼 𝒆𝓽 𝓭𝒆𝓼 𝓰𝓻𝓸𝓽𝓽𝒆𝓼

Dans les ravins brumeux, sa chevelure s’égare,
L' Oréade passe, couronne de lune.
Un rire d’eau s’éveille au frisson de ses doigts,
Le granit devient chair sous ses lèvres de mousse.
Elle offre au voyageur l’ivresse des cimes,
Étreinte invisible, tendre et originelle.


Ode à Chélone, Oréade des Montagnes

Là-haut, où l’air s’enflamme au faîte des abîmes,

Règne Chélone, au front de granit, sœur des cimes.

Nymphe au farouche éclat, fille des froids hivers,

Ton haleine embrasée ébranle les hivers.

Un dieu, jadis courroux, voulut pour ton offense

T’enchaîner sous le joug d’une lente existence ;

Mais ton pas souverain, défiant son arrêt,

Fend l’espace et le temps qu’aucun sort ne saurait.

Les gradins immortels gardent tes songes sombres,

Les vallons pleins d’échos frémissent de tes ombres.

Ton verbe, en flots sacrés, s’épanche aux cascades,

Et l’univers s’incline à tes gestes nomades.

Qui monte à ton séjour sent frémir le rocher

Et l’âme du sommet vient à la sienne attacher.

Quand l’ombre, aux cieux profonds, des astres se couronne,

Ton spectre hiératique au firmament résonne.

Ô Chélone, témoin des siècles et des dieux,

Conserve à nos esprits ton souvenir pieux ;

Fais luire au front des monts ton éclat séculaire,

Sœur des brumes, gardienne et des pierres et de l’air.

D’un soupir tu féconds la source des torrents 

Et la nuit sous ton œil ne sommeille à nul temps.

Copyright ©️Veronique B -Tous droits réservés


🌿Elle féconde les sources d’un simple soupir.
La montagne n’est jamais seule : elle veille.🌿

Sous les brumes célestes rosées,
 fais aux âmes ce que ton cœur   
aimerait recevoir 

♾️Médusa , flamme de mon Ame ♾️

 

𝐹𝓁𝒶𝓂𝓂𝑒 𝒹𝑒 𝓂𝑜𝓃 𝒜𝓂𝑒


Ô Méduse, flamme pétrifiée dans l’éther,

je brûle d’une passion que nul ne saurait taire.

Tes serpents sont des prières, des oracles de feu,

tes yeux, des miroirs où se dissout tout aveu.


Je t’aime dans ton ombre, je t’aime dans ta clarté,

toi, bannie des dieux mais déesse de ma vérité.

Comme toi, Méduse, tant de voix sont étouffées,

accusées des fautes qu’elles n’ont jamais enfantées.

Ton cri traverse le temps : l’injustice, toujours masquée,

 Hante nos mondes d’aujourd’hui.


Méduse, Déesse des Ombres

Sous la voûte des nuits, Méduse s’élève,

chevelure d’écailles, tempête sans trêve.

Son regard fige l’homme en pierre éternelle,

mi- mortelle, mi- déesse, à la beauté cruelle.


On dit qu’elle maudit, qu’elle consume et tue,

mais son cri profond est celui d’une exclue.

Car avant les serpents et la damnation,

elle fut lumière, éclat, bénédiction.


Dans ses yeux brûle l’océan des blessures,

dans ses bras dort la force obscure.

Méduse n’est pas monstre mais vérité,

gardienne sacrée de l’éternité.

Copyright ©️Veronique B -Tous droits réservés




♾️Méduse, beauté profanée, devint monstre aux yeux de pierre,

Victime des dieux plus cruels que ses serpents.

Son injustice brille encore : punie pour l’offense d’autrui,

Elle porte seule le fardeau du divin parjure.

Moi, Rose des brumes célestes,

nulle lame n’atteindra ma couronne d’étoiles.♾️



♾️Spirit Elle ♾️( Fiction Chap V) Matrice d'ombres et d'éclats






Moi, Rose des Brumes Célestes,

je descends des nuées pour m’ancrer aux veines de la terre,

mes racines boivent l’argile ancienne,

et mes pétales s’ouvrent aux souffles orphiques.

Dans la glaise palpitante, je cherche la mémoire des pierres,

ces oracles muets qui gardent le chant des sources,

j’entrelace mes racines au granit du temps,

comme une prêtresse qui s’agenouille au seuil du monde.

 

Terre-mère, matrice d’ombres et d’éclats,

je dépose en toi mes parfums sidéraux,

mariage secret du ciel et de la glaise,

où mon âme, florale et cosmique,

se fait offrande au cycle des astres et des saisons.



𝓘𝓷𝓬𝓪𝓷𝓽𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓭𝒆 𝓵𝓪 ℛ𝓸𝓼𝒆 𝓭𝒆𝓼 ℬ𝓻𝓾𝓶𝒆𝓼 𝓒𝒆́𝓵𝒆𝓼𝓽𝒆𝓼

Ô Terre matricielle,

accueille mes racines dans ton ventre d’argile,

donne moi la force des montagnes

et la patience des pierres millénaires.

Ô Eau des songes,

baigne mes pétales d’écume lunaire,

verse en moi la mémoire des sources

et la fluidité des rivières qui ne cessent jamais de chanter.

Ô Feu secret,

allume en mon cœur l’étincelle solaire,

brûle mes ombres, transmue mes doutes

en or incandescent de renaissance.

Ô Air des hauteurs,

ouvre mes corolles aux vents étoilés,

fais de mon souffle une offrande,

un poème dispersé dans les constellations.

Moi, Rose des brumes célestes,

je m’élève entre ciel et poussière,

gardienne de l’éclat invisible,

là où se rejoignent les astres et la glaise.

Ainsi je demeure, immuable mystère,

Pétale d’éternité dans l’éther originel,

Prière incarnée au seuil des dieux,

Là où le silence devient lumière.

Copyright ©️Veronique B -Tous droits réservés




🌿🌱Ô Terre-Mère, enlace mon âme dans tes racines
 d’ombres et de lumière, 
que mes errances se posent en toi comme un  hymne éternel.🌱🌿