Dans l’ombre qui écoute,
naissent des souffles secrets,
des murmures qui frôlent l’âme
comme des doigts de lumière.
La nuit déploie son voile, et les songes s’y lovent.
De timides oiseaux, aux ailes d’opale,
errent entre l’ombre et l’aube qui se trouve,
sans savoir encore à quelle heure ils s’installent.
Ils s’ouvrent lentement comme des fleurs de brume,
se brisent en perles, en pluie de lumière,
et se posent au bord de la bouche qui s’allume,
laissant dans le silence un parfum de prière.
Ces soupirs, je les sens, ils frôlent et enivrent,
ils caressent le cœur d’une vague infinie,
comme un vin de cristal qu’on hésite à poursuivre,
comme un chant qui s’endort avant l’aube bénie.
Je les ai poursuivis jusqu’au bout de leur errance,
je les ai recueillis dans mes mains, palpitants,
et dans leur doux secret, sous les cieux en silence,
j’ai trouvé la clé des songes… pour un instant.
Alors ton cœur s’est ouvert, tel un ciel qui se dore,
et l’aurore a glissé son souffle sur ma peau ;
le monde s’est tu, suspendu à cet instant sacré,
et nous avons rêvé dans l’éclat le plus beau.
Copyright Veronique B -Tous droits
réservés
Ces soupirs, enivrants et envoûtants, sont les clés invisibles
Qui ouvrent
nos cœurs aux mystères de la nuit.
En les écoutant, chaque instant devient un vertige
doux
Où l’âme
apprend à aimer.
♾️Ma rêvance des années 90 résonnait dans l’invisible,
comme un souffle venu d’un autre monde.
Chaque note devenait une promesse, chaque accord une étoile,
et dans ce rêve éveillé, j’apercevais mon Éden.♾️
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✒️Merci infiniment , vos mots sont des perles de rosée, Bisou 💋🌹